Théâtre Mercelis (B), 2005
Peeling in pink situ
En guise de préliminaire : une longue bande de papier nouée, pliée, est mise à plat. S‘enroulant comme un ruban de Möbius, la surface se modifie : maintenant unilatère, son dos se continue en face.
Le bord unique qui apparaît et disparaît dans l’épaisseur des plis, comme un trait, est relevé sur chaque pliage et inscrit . Les dessins résultants de cette procédure se découpent sur et dans le mur.
Le corps du travail : abîme de la peinture.
Il intègre la peinture existante. A peine égratignée, elle est déshabillée. La peau de vieux rose est pelée, grattée, gravée.
La réalisation différencie des textures et des couches mais trouble leurs repérages.
Ainsi par un mouvement qui peut être qualifié de topologique, le mur oscille et se porte à l’avant plan de l’œuvre. Pourtant tout n’est pas dans le mur, ni sur lui, ni sous lui…